Réputation
Ce n’est pas un président, il s’exprime comme un charretier. Après ses altercations avec Azouz Begag (vulgarité relatée, entre autres, ICI) et les pêcheurs, sarkozy récidive dans ses Ecarts de langage au salon de l’agriculture le 23 février 08 un homme lui dit: "Touche-moi pas" ce qui n'est nullement inconvenant. Sarkozy répond "Casse-toi alors",ce qui est moins respectueux, alors son interlocuteur répond "tu me salis". Sarkozy réplique aussi sec, avec injure: "Casse-toi alors, casse-toi alors pauvre con". Ecoutez la vidéo, c'est bien en quatre temps; Après qu’on lui ait rappelé la présence de micro et caméras, sarkozy reprends le serrage de main comme si rien n’était. Sarkozy n’est pas petit, il est bas.
Ceci ne va guère arranger sa réputation… et celle de la France.
Dans Cet article était fait référence aux appréciations de la presse internationale sur les frasques de sarkosy. Il semblerait que la plume soit de plus en plus acérée.
Ainsi le journal El Païs, par une chronique de Lluis Bassets, directeur adjoint de la rédaction, disserte, sous le titre "Sarkozy, c'est fini" (en français), de la pathologie de sarkozy atteint d’un "ego hypertrophié […] probablement irréversible." Extrait : " Les Français ont un problème. Ils croyaient avoir un superprésident, un hyperdirigeant capable de les sortir de la dépression et de la décadence, […] (sarkozy) s’est installé sur le trône élyséen porté par son ambition personnelle et sa conception égotique de la présidence : il a par le fait encore accru les pouvoirs de la présidence. Et, une fois parvenu à ses fins, il s’est consacré à lui-même, comme un ado narcissique obnubilé par ses sentiments et ses plaisirs. Certes, le pouvoir peut en apporter beaucoup, mais la prudence conseille de ne pas trop en faire étalage. Sarkozy le téméraire fait tout le contraire et se vautre dans l’exhibitionnisme.
C’est sur trois points précis qu’est venu se briser le personnage : l’économie, qui n’a pas enregistré la moindre amélioration depuis son arrivée ; son idéologie plus néocons, voire "théocons", que gaulliste – en témoignent des prises de position sur la laïcité contraires à la culture de la République ; et sa vie privée, étalée dans les médias. En monarque thaumaturge qui par une simple imposition des mains devait augmenter le pouvoir d’achat, il a échoué au point de prononcer la formule maudite qui rompt les sortilèges : "Qu’est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ?" En monarque philosophe, il a manifesté les plus fortes réserves vis-à-vis des traditions républicaines, en exprimant avec désinvolture son affinité intellectuelle avec le pape. Il n’a pleinement triomphé que dans le rôle de sultan, seigneur en son sérail, paré des atours qui passionnent un certain public – et manifestement aussi ses pairs. Le voilà fasciné par son propre pouvoir de séduction, son goût exquis et sa désinvolture. Mais ce triomphe-là a le don de déprimer beaucoup de Français car il rabaisse la République au niveau de la principauté de Monaco. "
Le "Washington Post" va plus loin en relayant les interrogations sur la santé mentale de Nicolas Sarkozy. John Ward Anderson cite une chercheuse de l'Institut de Sciences Politiques à propos des interrogations, encore feutrées dans l'Hexagone, sur l'instabilité psychologique de l'actuel président. Par ailleurs, William Pfaff du international Herald Tribune qualifie sarkozy " L’homme qui ne savait pas être président " extrait : " Les Français sont trop sérieux ou trop convenables pour pardonner à Nicolas Sarkozy ses caprices. Ils ont le sentiment que leur pays en sort diminué. [..] le problème de Sarkozy semble être que son hyperactivité n’a pas produit grand-chose. […] Mais le président français est aussi coutumier des annonces tonitruantes et des promesses à l’emporte-pièce que ses ministres sont ensuite chargés d’analyser pour les trouver au bout du compte inappropriées ou inapplicables…"
Nul ne l’associe encore à l’état psychologique de Charles VI, après le 5 août 1392....Ouf !