Le dilettante
L’homme a indéniablement du charisme. Toujours prompt à donner des leçons. Attitude parfois péremptoire. Comportement qualifié par certain(e)s, pour le moins, d’indécent. Il n’est pas celui que l’on croit. Toujours cette distorsion entre le paraître et l’être. Cependant chassez le naturel, il revient au galop. C’est ce qui semble lui être arrivé comme un boomerang. Outre ses frasques , connues dans le microcosme qui se font désormais de plus en plus jour (on tient un homme par ses vices), son professionnalisme dilettante explique pourquoi le FMI n’a pas été très réactif lors de la crise des subprimes. ». James Tobin, Prix Nobel d’économie, n'a pas manqué par le passé de l’interpeller sur son exposé passablement bâclé sur les «déterminants de l’épargne». La richesse sémantique ne saurait cacher la vacuité des propos. Il a réussi à liguer la Russie et les Etats-Unis contre lui. A ce stade il est vain d’alléguer une cabale. Le quotidien russe Vremia Novostieï, souligne l'incompétence professionnelle du directeur du Fonds monétaire international. Le Financial Times et le Wall Street Journal ne sont pas en reste. Nous avions déjà pu cerner le personnage