La déliquescence civique
Le Centre d'études de la vie politique française (Cevipof) a réalisé une enquête du jeudi 19 et vendredi 20 octobre, sous la direction de Pierre Lascoumes. Il en résulte que 60 % des personnes interrogées estiment en effet que "les élus et les dirigeants politiques sont plutôt corrompus", alors qu'elles n'étaient que 38 % en 1977 et 55 % en 1990.
Pour autant les Français réélisent des personnes condamnées par notre justice
Ainsi, Jacques Mellick, pourtant condamné en 1997, a-t-il pu être réélu au premier tour, lors d'une municipale partielle en 2002.
Alain Juppé, qui avait quitté son poste à la suite de sa condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, est réélu au premier tour en octobre 2006 en tant que Maire de Bordeaux
Alain Carignon, l’homme politique condamné à cinq ans de prison pour "corruption" en 1999, proche conseiller pour la campagne de Sarkozy
Chirac n’en parlons pas il a tellement de casseroles…..
Et après j’entends : " tous pourris " mais dans ces circonstances la faute à qui ?
La décentralisation a créé de petites souverainetés, ce qui favorise la prolifération de malversation de nos édiles municipaux