La situation financière de la France est CATASTROPHIQUE ! (y compris à cause de Sarkozy)

Publié le par jps

« La situation et les perspectives des finances publiques » a fait l’objet d’une analyse en juin 2006 par la Cour des Comptes

 

Des finances publiques fortement dégradées

 

L’exercice 2005 a été marqué par une nouvelle dégradation significative du niveau d’endettement des administrations.

Une situation de « déficit excessif » depuis 2002 (n’oubliez pas que Sarkozy a été  Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie en 2004)

Les années les plus récentes (2002-2005) constituent une nouvelle période de croissance médiocre (1,4 % par an en moyenne) au cours de laquelle la France et l’Europe sont restées à l’écart de la forte reprise mondiale amorcée depuis la mi-2003. L’année 2005 pourrait s’être située au point bas d’un cycle, comme ce fut le cas pour les exercices 1993, 1996 et 2003.

 

 

Un endettement en augmentation rapide : Une dette publique dont l’ampleur s’accroît et Un endettement élevé et en croissance rapide

La dette publique globale est passée de 1.067 Md€ en 2004 à 1.138 Md€ à fin 2005 (+6,7 %), soit 18.000 € par habitant. Elle atteint 66,8 % du PIB14, contre 64,4 % en 2004. Elle a été multipliée par cinq en euros constants en vingt ans, alors que le PIB ne progressait dans le même temps que de 60 %. […] La France est, avec l’Allemagne et le Portugal, l’un des trois seuls Etats dont l’endettement dépasse 60 % du PIB à avoir connu, en 2005, un déficit primaire. Cette situation dure depuis 2002 pour la France […] Le taux d’endettement français est désormais nettement supérieur à celui de l’Europe des 25. […] Les dépenses de l’Etat continuent d’augmenter en valeur

Une dynamique de dégradation - Des dépenses qui continuent d’augmenter

Malgré un contexte démographique exceptionnellement favorable La France a laissé se développer, dans la dernière décennie, une dette sociale, jusque là inexistante.  (Chirac 12 ans de pouvoir) La situation s’est donc dégradée sur des points majeurs alors même que des taux d’intérêt exceptionnellement bas créaient un contexte favorable.[…] Pour la première fois, les quatre grandes branches du régime général sont simultanément déficitaires

Le dépassement constant des objectifs de dépenses et un retour à l’équilibre toujours différé

On reporte les charges sur d’autres mandatures

La loi du 26 juillet 1996, qui a érigé France Télécom en entreprise nationale, a prévu le versement à l’Etat d’une contribution forfaitaire exceptionnelle de 5,7 Md€ dont le paiement devait prendre la forme de dix-sept annuités, la dernière étant fixée à 2013. En anticipant le versement à l’Etat de 1 Md€, à la charge de l’établissement public de gestion de la contribution exceptionnelle de France Télécom (EPGCEFT), qui vient s’ajouter au montant de l’annuité 2006 (359,47 M€), cette mesure réduit d’autant la prévision de déficit budgétaire de l’Etat pour 2006, mais il devrait en résulter une dégradation du solde budgétaire du budget général pour les exercices 2011, 2012 et 2013, respectivement de 126,8 M€, 636,8 M€ et 236,3 M€. […] à la différence de plusieurs pays voisins, les considérations d’équité intergénérationnelle - visant à éviter de  faire peser massivement sur les générations suivantes le coût du remboursement de la dette constituée pour assurer la couverture de charges immédiates, y compris de fonctionnement - ne sont pas mises en avant

 

 

 

Source : http://www.ccomptes.fr/Cour-des-comptes/publications/rapports/budget2005/preliminaire-dob.pdf

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