Cumul, impéritie et leurres
Sarkozy cumule aujourd'hui les rôles de ministre de l'intérieur-candidat à l'élection présidentielle-chef de l'UMP et président du conseil général des Hauts-de-Seine.
Ceci explique pourquoi il ne peut être contre l’interdiction de tout cumul, y compris de mandat ; alors même que la majorité des français l’exige. Dans cette situation comment peut il être efficace ? La preuve il ne prend pas les mesures promises (http://poly-tics.over-blog.com/article-4649862.html ) et il doit faire face à une augmentation de la délinquance (http://poly-tics.over-blog.com/article-4650333.html ). Sarkozy n’anticipe pas les évènements, il n’agit pas sur les évènements, il les subit et réagit à ceux-ci. La preuve à l’occasion du drame du parc des Princes du jeudi 23 novembre 2006 ayant conduit au décès d’un supporter du PSG, Sarkozy n’a pas pris la mesure des risques liés à cette rencontre PSG/Tel Aviv . Aucun dispositif de police supplémentaire n’a été prévu alors même que cela faits des années qu’il y a des incidents lors de rencontre avec le PSG et que ce match était réputé à haut risque eu égard aux adversaires. Pourquoi persiste t-il dans cette position ? Tout d’abord et nonobstant le fait qu’il détient le budget pour les prochaines campagnes électorales, en restant chef de l’UMP il garde la main-mise sur les investitures, notamment pour les législatives et musele les éventuelles oppositions en interne. Ensuite toujours en ce qui concerne le financement, par la confusion des genres il peut faire supporter sur les deniers publics certaines de ses dépenses de campagne http://poly-tics.over-blog.com/article-4697053.html . Enfin le poste de ministre de l’intérieur lui-permet d’occuper le devant de la scène. Sarkozy est agité, pressé, gesticulateur, ambitieux, belliqueux, nerveux et pour atténuer cette image il a, dans son slogan de campagne, juxtaposé le terme de rupture avec l’adjectif tranquille. Ce qualificatif associé est un leurre car chassez le naturel et il revient au galop ! On remarquera que la confirmation de sa candidature est un « non événement » car le 20 novembre 2003. Alain Duhamel, sur le plateau de « 100 minutes pour convaincre », demande à Nicolas Sarkozy s'il lui arrive de penser à la présidentielle le matin devant sa glace. La réponse fuse : « Pas simplement quand je me rase. ». Il prend les Français pour des c… Trois ans de campagne perpétuelle, trois ans de présence quasi non-stop dans les médias ! Le moment de ce « non événement » est choisi afin d’occuper la scène médiatique et ainsi parasiter le déplacement de Ségolène au Liban, en Israël et à Gaza.