l'art du contre-feu

Afin de contrer la publicité faite autour du courage de Ségolène pour être restée au Liban malgré la situation particulièrement tendue. Les Sarkozystes crient haro sur Ségolène pour une gaffe qu’elle n’a pas commise. (l'art du contre-feu)

Il lui est reproché de ne pas avoir réagi au prononcé du mot "nazya", répété deux fois en arabe, alors que certains affirment qu’il a été clairement entendu  par de nombreux journalistes français présents dans la salle. Mieux on tente (mais sans le dire) de faire croire qu’elle serait antisémite tout simplement parce qu’elle n’a pas entendu les propos du représentant Hezbollah. (Il y avait un interprète n’est-ce pas ? Qui n’a pas entendu ?) Même l’ambassadeur de France n’a pas entendu cette assimilation  faite entre Israéliens et nazis. (le monde avec AFP du 3 décembre 2006) La faute de traduction est donc avérée.

Un commentaire de locke sur un blog (dont je ne souhaite pas faire la publicité)  résume bien la situation  : Si j’entends "nazi" ou un mot proche dans une langue étrangère, je suis incapable de dire s’il se traduit par le mot "nazi" français. Par ailleurs, c’est peut-être simplement une partie d’un mot. Si je dis "euthanasie", un étranger doit-il comprendre que je pense à Hitler ?

Puis Ségolène est critiquée pour avoir dialogué avec le Hezbollah. Il faut discuter avec les deux parties belligérantes si l’on souhaite trouver une solution. On reproche à Ségolène son esprit de dialogue ? Terroriste aujourd'hui, partenaire responsable demain !...Il en sera ainsi peut-être du Hezbollah ou du Hamas comme il en a été de l'OLP.

Lorsque Jospin avait dit que le Hamas est un groupe de terroriste, et les étudiants de l'Université de Ramalah avaient lancé des cailloux sur le premier ministre de la France, l'UMP avait poussé des cris d’orfraie et à présent ils prennent une position inverse ??? La politique a ses raisons que la raison ignore.