tout et son contraire
Sarkozy continue à dire tout et son contraire pour élargir son électorat.
sarkozy a déclaré mercredi 24 janvier 2007, devant la Confédération générale des PME qu'il entendait s'inspirer du "contrat nouvelle embauche" (CNE) pour créer un contrat de travail unique s'il était élu le 6 mai à la présidence de la République, et soulignant « Le CNE est un progrès, il ne faut pas y toucher »
Pourtant tout de suite après l’abandon du projet CPE qui est l’application du CNE pour les grandes entreprises, à la question du figaro : Est-ce une façon de dire que vous n’avez jamais approuvé le CPE ? sarkosy avait répondu :Pourquoi faudrait-il, parce qu’on est de droite, défendre un dispositif qui avait fini par n’être ni voulu par les chefs d’entreprises (ah bon ?) ni accepté par les syndicats réformistes. Quand on a la CGC sur la même ligne que la CGT, on ne peut que s’interroger sur la methode et sur le fond. Alors même qu’il affirme le 11 avril 2006 sur Europe 1 jour d’abandon du CPE « la flexibilité peut être une chance. »
Je rappelle que le CNE permet une rupture du contrat par l’employeur sans justification pendant les deux premières années. Le CNE crée une précarité aggravée car il peut être mis fin au contrat du jour au lendemain. 30% des CNE sont interrompus dans un délais de 6 mois. (étude réalisée pour le ministère de l’Emploi Les Echos 14 juin 2006).
Ce sera le retour au XIX° siècle, de Zola, le porion peut « virer » le mineur Lantier. Sarkozy poursuit, au travers cette proposition de contrat léonin, son offensive contre les travailleurs et les jeunes. Avec sarkozy, ce sera la précarisation généralisée de la société. CPE bis! Ségolène, quant à elle, a annoncé jeudi que le CNE (contrat nouvelles embauche sera "abrogé" si elle est élue et elle a accusé Nicolas Sarkozy de vouloir "démanteler le code du travail".