droits de succession
Sarkozy veut supprimer les droits de succession entre parents et enfants afin de ne pas taxer le « fruit d’une vie de travail ». Cependant ce n’est pas dans ce cas le fruit d’UNE vie mais ce peut être de plusieurs vies car le patrimoine s’accroît mécaniquement. Par l'accumulation de richesses, transmises de génération en génération, ce capital deviendra ensuite suffisant pour générer une rente mensuelle équivalente à un salaire, sinon plus. En conséquence, il est fallacieux, comme le fait sarkozy, d’affirmer défendre une politique en faveur de la valorisation du travail et du mérite. Par ailleurs les droits de succession ont un rendement non négligeable puisqu’ils rapportent 7,2 milliards d’euros au budget de l’Etat (projet de loi de finance pour 2006 ), alors même que diverses mesures d’allègement se sont déjà succédées. S’ajoutent 1,62 milliards d’euros (en 2006) de perte pour la mise en danger l’existence des droits de donation. Il est inquiétant de supprimer une ressource publique à l’heure où la dette et le déficit sont préoccupants. Sarkozy prône un retour à l’équilibre budgétaire et il annonce une mesure conduisant à baisser les recettes. L’impôt sur les successions est un impôt progressif. C’est à dire plus le patrimoine est important plus le taux de contribution est élevé. Donc, il est évident que cette suppression profite principalement aux classes les plus aisés. Alors, comment sarkozy envisage t-il de compenser ce déséquilibre des comptes publics ? En taxant les classes moyennes ou précaires ? Au fait quelle est la constitution du patrimoine de sarkozy ? Lors de la mauvaise rumeur que l’UMP avait lancée à l’encontre de Ségolène au sujet de l’ISF, il nous avait promis de nous le détailler (comme l’a fait Ségolène).