Petite comparaison
La vision de Ségolène est celle d’une France plus forte parce que plus solidaire. Sa méthode est celle du contrat. Ses propositions reposent pour l’essentiel sur le principe qu’à chaque nouveau droit, un nouveau devoir, notamment en réhabilitant la valeur travail. « chaque nouveau droit doit aller de pair avec des devoirs. » De même, Ségolène a su mettre fin à l’angélisme de gauche en conciliant la sécurité avec le sociale.
6000 aides publiques à l’entreprise ont été recensées, ce qui représente 65 milliards d’euros, certaines entreprises sont assistées.
[De toute évidence ces aides n'ont été guère efficaces à la lutte contre les délocalisations. Ces aides perdurent alors même que la bourse fait état d’une hausse spectaculaire du CAC40 (+ 25% en 2005 et +17% en 2006), alors même que la moitié du capital des entreprises du CAC 40 est détenue par des fonds de pension américains (chiffre 2004), alors même que sont distribués d’importantes quantités de stock options à des dirigeants ayant, parfois même, plutôt démontré leurs incompétences. (Référence aux grandes entreprises car les PME ne sont pas logées à la même enseigne.)] .
Personne ne s’en offusque ? En cas de bulles bancaires, pétrolières ou immobilières qui explosent et menacent un système, l’intervention de l’Etat est réclamée. Les mêmes qui prônent l’ultra libéralisme ne remettent pas en cause le versement de ses aides et sont les premiers par ailleurs à fustiger l’assistanat aux personnes démunies.
Ségolène entend, en partie, financer son programme sur ces financements (ceux qui sont inappropriés). « L’inventivité des entrepreneurs sera, reconnue. Mais la dignité du travail devra être respectée et même remise à l’honneur. ». Ségoléne ne fait pas d’amalgame entre multinationales et petites entreprises, elle sait « gré à aux PME de moins de 250 salariés qui sont plus de 2 millions en France et qui sont nos premières créatrices d’emplois. Et (elle s’engage) à tout faire pour soutenir leur effort et pour créer l’environnement dont elles ont besoin et qu’elles méritent ». De plus, qui à le mérite de respecter l’opposition en lui confiant la présidence de la commission des finances de l’Assemblée Nationale ? Si ce n’est Ségolène ! Que propose Sarkozy ? Sa vision c’est son propre avenir. Ces méthodes sont viles. Quels sont ses mérites ? Il veut favoriser le patrimoine, le capital, les grandes fortunes, la précarité sociale, la bourgeoisie, les privilégiés. Ce démagogue qui flatte le citoyen, se faisant passer pour le nouveau petit frère des pauvres, afin de recueillir les plus de voix et ainsi accéder au pouvoir tant convoité, tant rêvé. Cet homme qui dans la fameuse émission « j’ai une question à vous poser » dit "ça ne le rend pas respectable, je rappelle que Monsieur Hitler a été élu". Donner à Hitler du titre de Monsieur, n’est-ce pas une bourde ? Sarkozy ne se préoccupe pas de la République, de la Nation, de l’intérêt général, du bien public, du Peuple, de la France. Aux plus hautes fonctions, il sera, s’il est élu, fort avec les faibles, et faible avec les forts. Il mènera une politique libérale qui génèrera chômage, misère, pauvreté, délocalisations, et paupérisation (Michel Onfray). Sarkozy s’est éloigné de l’indépendance gaullienne, pour afficher un atlantisme, en faisant repentance auprès de Bush de « l’arrogance française ». L’expérience de Bush aux Etats-Unis, celle de Berlusconi en Italie, ne sont-elles pas suffisantes ? Faut-il encore celle de sarkozy en France ? (1) Trop de gens trouvent normal que des élus transgressent des lois, qu’ils utilisent sans vergogne l’appareil de l’Etat pour leur propre compte (sarkozy avec les RG ou dans l’affaire de Cécilia voulant se venger), que des journalistes soient licenciés pour avoir divulgué des informations sur Cécilia. N’est ce pas dangereux d’inciter comme sarkozy(2) à la reconnaissance des "nouveaux mouvements spirituels » (comme la scientologie ?) ? Comment croire un candidat qui ne cesse de mentir, de travestir la réalité, qui change tous les 6 mois ? ( 1) Sarkozy ayant confié les préfaces des traductions italiennes de ses bouquins à Gianfranco Fini.) (2) La République, les religions, la République, l'espérance"livre de sarkozy