La VI ème République de Ségolène
Un président de la République sans responsabilité politique ni pénale, un parlement sans réel pouvoir, un personnel politique qui cumule les fonctions, une justice attaquée de toute part, des organes de régulations comme le CSA discrédités, des méthodes de gouvernement qui ignorent les citoyens et la société civile. (Thomas Clay). "La défiance s'installe en France et entre les Français. Nous ne sommes plus capables de traiter les problèmes que la nation doit surmonter, d'affronter les périls économiques et sociaux, de faire vivre les valeurs qui sont les nôtres. Parce que nous assistons à une sourde et lente décomposition du système politique, menacé par le poison du discrédit. (Arnaud Montebourg et Bastien François dans La Constitution de la VIe République). De ces constats, est apparue la nécessité de réformer en profondeurs les institutions. Certes Ségolène ne reprend pas toutes les solutions d’Arnaud Montebourg et Bastien François, précurseurs en ce domaine. La réforme de l'Etat et de ses administrations centrales ou décentralisées est un levier indissociable des autres mesures préconisées par le pacte présidentiel : c'est la condition sine qua non de l'impératif moral de l'efficacité que Ségolène s'est donné en matière d'action publique. Cette République nouvelle, que propose Ségolène, reposera sur "quatre piliers: (les n°s indiquées ci-dessous sont ceux du pacte présidentiel) Une démocratie parlementaire revivifiée qui va mettre fin au cumul des mandats, (n° 69 ) Introduire une part de proportionnelle, (n° 70 ) le vote bloqué et le 49-3 seront supprimés pour les lois ordinaires. La présidence de la Commission des finances sera confiée à un membre de l’opposition. (n° 71 ) Supprimer le droit de veto du Sénat en matière constitutionnelle (n° 72) Des citoyens ayant recueilli un million de signatures pourront demander au Parlement l’examen d’une proposition de loi. (n° 73), etc… Une démocratie sociale qui va faire faire à la France un bond vers le futur en modernisant le dialogue social", Organiser systématiquement la concertation et la négociation préalablement à toute réforme en matière sociale (n° 76) Promouvoir un syndicalisme de masse. Un crédit d’impôt sera accordé pour les cotisations syndicales. (n° 77) Instaurer un service civique pour les jeunes (n° 78), etc… La garantie des "solidarités de base" avec "le maintien des services publics sur tout le territoire", Mettre en place un revenu de solidarité active (RSA) permettant l’amélioration d’un tiers de ses ressources à tout bénéficiaire de minima sociaux reprenant le travail ( n° 19) Mettre en place une sécurité sociale professionnelle garantie par l’Etat et permettant à chaque personne privée d’emploi de se voir proposer par les pouvoirs publics un contrat de droits et devoirs comportant : une rémunération, pendant un an, égale à 90 % du dernier salaire net perçu ; une formation qualifiante ; une aide personnalisée à la recherche d’emploi, (n°21), etc… Enfin "la démocratie territoriale".Introduire la démocratie participative dans toutes les collectivités publiques (jurys citoyens, budgets participatifs, etc.(n°73), etc… Ségolène c’est « le changement » une perspective vers plus d'équité, alors que sarkozy c’est "l'inquiétude" et Bayrou c’est "l'illusion". sarkozy s’appuie sur un programme de "la démagogie", "de l'injustice" et "du capital". Son "projet, c'est le bilan en pire". Sarkozy n'est pas fiable, comme dit Bedos il commence son discours à gauche pour le terminer à droite. Dans "La République, les religions, la République, l'espérance" livre de sarkozy, son dernier chapitre porte en effet sur les sectes, envers qui sarkozy se montre plus que clément. Il invite même à la reconnaissance des "nouveaux mouvements spirituels". « Je suis convaincu que l’esprit religieux et la pratique religieuse peuvent contribuer à apaiser et à réguler une société de liberté. ». Sarkozy c’est le grand écart linguistique pour appâter les électeurs de tous bords. Hier( 18 mars 07) sans vergogne il clame devant les jeunes qu’il est contre le communautarisme. Sarkozy c’est je promets tout, je dis tout, y compris son contraire. Quant à Bayrou, j’aime la formule de DSK « Ségolène Royal a 100 propositions et François Bayrou est sans propositions ». Bayrou reprend des idées à droite et à gauche il dit vouloir instaurer la VI République appellation dont la paternité revient à Arnaud Montebourg et Bastien François. En fait Bayrou nous propose de revenir à la IVème. Ségolène défend depuis toujours les mêmes idées progressistes avec courage et témérité, qualités nécessaires pour assurer une présidence de la République. C’est une femme de convictions et de volonté qui fait face à l'incurie avec beaucoup de lucidité.