Sécurité
Ségolène a fait évoluer la doctrine des socialistes, elle a mis fin à l’angélisme de gauche. " Etre socialiste, c’est d’abord répondre aux problèmes des gens qui souffrent. Où sont les deux principales souffrances aujourd'hui ? C’est le chômage et la précarité et c’est la question de l’insécurité et des violences. " (France 2, Les 4 vérités, 2 juin 2006 ) Parler de sécurité c’est traiter ce problème pour ceux qui en ont le plus besoin car les riches sont à l’abri des effets de la délinquance. "Les sécurités quotidiennes sont le problème majeur des catégories populaires. " (Journal du dimanche, 12 novembre 2006)
" Il y a aujourd’hui des délinquants à la dérive qui ont un sentiment de toute puissance il faut une reprise en main lourde, avec une certaine discipline pour le recadrer fondé sur l’idée de précocité de la sanction et de la prévention c’est à dire intervenir en amont ou dès la première alerte. Avec Ségolène la violence sera éradiquée dès l’école et un plan d’action contre les violences conjugales sera établi ( Delphine Batho responsable de la sécurité du staff de Ségolène, le monde 6 juin 06). Il faut sanctionner le "premier acte de transgression de la loi " : " Lorsqu’un jeune commet ce premier acte de transgression à la loi, même s’il est petit, un petit vol par exemple, si la sanction est tout de suite donnée, y compris une sanction éducative de proximité, à ce moment là il n’y a pas 80 % de récidives. Donc je pense que c’est cet encadrement très précoce aujourd’hui qui est d’ailleurs demandé par tous les acteurs de terrain, qui sont en proximité, il faut le mettre en place de façon puissante. " (Ségolène France 2, Les 4 vérités, 31 octobre 2006) "je crois que le problème aujourd'hui, c'est que souvent la première infraction n'est pas sanctionnée. C'est-à-dire un jeune qui n'est pas connu des services de police ou qui est à sa première infraction n'est pas sanctionné. Or on sait que si un jeune est sanctionné à sa première infraction, dans 80 % des cas, il ne va pas recommencer. " ( Ségolène RMC INFO, le 8 novembre 2006 )
Il faut donc développer "tous les types d'encadrement qui peuvent permettre à des jeunes de se remettre debout"
Plusieurs solutions sont envisagées "on les sort du collège parce qu’ils perturbent le collège et on les recadre dans des structures éducatives, dans un appartement de proximité parce qu’il ne faut pas disqualifier les parents. Les parents peuvent continuer à être associés aux encadrants qui vont reprendre les enfants, les lever à l’heure le matin, leur redonner des règles de vie en commun, leur faire faire leurs devoirs, faire en sorte qu’ils fassent du sport, des activités culturelles. (Ségolène France 2, Les 4 vérités, 2 juin 2006) Ce peut être également un encadrement militaire. " Est-ce qu’il est préférable pour un jeune qui vient de commettre son premier acte de délinquance d’être en prison, dans cette école du crime d’où on ressort plus délinquant que lorsque l’on y est rentré ? (…) L’encadrement militaire, ce n’est pas l’encadrement d’un service militaire où on apprend à tirer, où on conduit un char. Il s’agit de redonner un certain nombre de repères, les remettre dans le droit chemin au bon moment avant qu’ils ne basculent dans la délinquance la plus dure. (Ségolène France 2, Les 4 vérités, 2 juin 2006) "ce que j'ai toujours dit, c'est que (…) toutes les solutions d'alternative à la prison étaient bonnes. Et que je préférais voir un mineur encadré par les militaires à faire des activités, bien évidemment. On ne va pas encadrer un mineur à ne rien faire de toute la journée. (…) L'encadrement militaire, ça a un sens, puisqu'on réapprend aux jeunes, un certain nombre de règles, de normes et deuxièmement, on leur fait faire une activité, parce que je crois que pour se remettre debout, il faut se sentir utile et prouver aux jeunes qu'ils sont capables de faire quelque chose. " (Ségolène RMC INFO, le 8 novembre 2006). " Nous devons être lucides et fermes contre toutes les délinquances et contre toutes les causes ". (" Ma démarche, c’est de regarder les réalités en face ", Ségolènel’Humanité, 17 octobre 2006.)
Sarkozy veut (re)mettre en place une "police de quartier" proche de l'ancienne "police de proximité". Un jour il défait ce qu’il a fait et vice versa. Sarkozy donne l’exemple lorsqu’il dit à Azouz Begag je vais te casser la gueule. Sarkozy adapte ses actions sécuritaires suivant les circonstances ou instrumentalise la police, notamment en la transformant en police politique. Il a été à l’initiative près d’une dizaine de loi concernant la sécurité et aucune ne prenant des mesures sérieuses à l’encontre des délits en col blancs. Ceci : Sarkozy entouré de délinquants en col blanc Explique-t-il cela ? Au sujet du proxénétisme Quand un officier fit part à Sarkozy du fait que Prokhorov "proposait des jeunes femmes à ses invités à Courchevel". Sarkozy commenta sur ces mots : "C’est un homme qui veut plaire". On comprend mieux pourquoi la loi antiracolage de sarkozy ne s’attaque pas aux proxénètes car " ce sont des hommes qui veulent plaire. "
La Ligue des droits de l'Homme a présenté jeudi l'édition 2007 de son "état des droits de l'Homme en France", déplorant une "régression continuelle des libertés" et condamnant particulièrement le bilan de Nicolas Sarkozy, candidat UMP à la présidence et ex-ministre de l'Intérieur. Qualifiant la "vision du monde" de M. Sarkozy d'"absolument terrifiante","Il faut réagir avant qu'il ne soit trop tard", a-t-il martelé, parlant de "grave régression en matière de droits fondamentaux depuis cinq ans". La Ligue des droits de l'Homme constate en 2006 une "aggravation de la crise sociale", un "approfondissement de la crise institutionnelle" et une "extension de la crise éthique" qui "se répand au rythme de la contamination de l'ordre républicain par l'agenda lepéniste".
" Les libertés et l'égalité ont ainsi régressé de concert en 2006, au profit non d'une sécurité durable mais d'une idéologie sécuritaire qui augmente l'insécurité qu'elle prétend combattre " affirme la Ligue des droits de l'Homme, mais n’est-ce pas voulu par sarkozy car comme dit Sartre "le désordre est le meilleur serviteur de l’ordre établi "