Opprobre
Ils changent si souvent, d'opinion, d'avis, de direction qu’ils en donnent le tournis, pire que des ventilateurs ! Il est vrai qu’il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis mais ce manque de conviction doublé d’un égoïsme surdéveloppé, est consternant !
Bernard Tapie, ancien ministre de Mitterrand et membre du parti radical, a soutenu Sarkozy, d’une part en remerciement de l’initiative prise en 2004 par sarkozy de trouver un compromis avec Tapie et le Crédit lyonnais, consistant à permettre au CDR (chargé des actifs du Lyonnais) de renoncer aux 100 millions d’euros de créances dues par Bernard Tapie. Facile avec l’argent des autres, c’est l’illustration du rapport à l’argent de sarkozy quant ce n’est pas le sien ! et d’autre part pour les actions futures de Sarkozy pour régler cette affaire. Bernard Tapie qui estimait en 2006 au sujet de Ségolène " En tout cas elle a remis l’idée que la gauche pouvait gagner à la mode ", et peu après disait d’Elle " Si elle est élue, on ne sait pas avec qui elle sera aux manettes "
Kouchner " vu son âge, il n’a rien à perdre ", remarque un élu de droite (le Monde 14 mai 07). Kouchner besoin de se justifier. " Je sais que certains de mes amis me reprochent ce nouvel engagement. A ceux-là, je réclame crédit : mes idées et ma volonté restent les mêmes. S'ils me prennent un jour en flagrant délit de renoncement, je leur demande de me réveiller. Je garantis que ce temps n'est pas venu. " (lemonde "pourquoi j’ai accepté ") . Bernard Kouchner est comme Shimon Péres : toujours ministre, quel que soit le gouvernement et quelle que soit la politique menée. Kouchner pense comme Védrine que la politique étrangère n'est ni de droite, ni de gauche.
Peut-être, ( quoique… ) mais un ministre est solidaire de toute l'action gouvernementale et pas seulement sur les questions qui touchent son domaine de compétences Védrine dit avoir refusé parce que le ministère des Affaires étrangères ne sera pas "fort" sous Sarkozy (PARIS AP). J'aurais pu dire oui si j'avais obtenu une compétence très large sur la politique étrangère. (Vedrine libération 19 mai 2007) Nicolas Sarkozy semble impulser une présidentialisation. (Vedrine libération 19 mai 2007). Soit Vedrine n'a pas obtenu ce qu'il demandait, il a donc refusé et dans l’hypothèse où Sarkozy aurait cédé, il y serait allé, soit Védrine et/ou sarkozy ont cédé aux pressions du Conseil représentatif des institutions juives de France (connu également sous l'acronyme CRIF) comme le prétend le canard enchaîné : le président du CRIF aurait joint directement Sarkozy afin de lui faire savoir que la nomination de Vedrine constituerait un "cassus belli ".
Kouchner et Védrine deux éléphants qui trompent énormément ! ! !
Eric Besson (le premier des judas) qui a échoué au concours d’entrée à l'ENA, qui est récompensé de sa perfidie par un poste de "secrétaire d’État à la prospective et évaluation des politiques publiques. Ayant réalisé un pamphlet à l’encontre de Sarkozy pour réitérer peu de temps après contre Ségolène. Il a ensuite rejoint sarkozy. Pour combien de temps ?
Jean-Pierre Jouyet aux amitiés éclectiques (Francis Mer et le couple Royal/Hollande) membres des "Gracques", ces hauts fonctionnaires et anciens membres de cabinets de ministres socialistes qui avaient lancé, de manière anonyme, un appel à une alliance entre Ségolène Royal et François Bayrou avant le premier tour. Il reconnaît "Je ne suis pas un socialiste intellectuel. Je l'ai été par amitié". Quel opportuniste !
Kouchner, Besson et Jean-Pierre Jouyet (aux Affaires européennes) belle brochette mais durera-t-elle plus de 100 jours, temps de passage d 'Alain Madelin en tant que Ministre de l'Économie et des Finances sous le gouvernement juppé en 1995. Jusqu'aux législatives assurèment, peut-être jusqu'aux municipales et ensuite le doute est permis.
Ces protées méritent l’opprobre populaire pour ce qu’ils ont fait et Ségolène, a bien raison, de demander un peu de discipline au sein du PS.