suspicion quant à la laïcité de Bayrou
Ce n'est pas la croyance et le fait que Bayrou soit pratiquant qui légitimise la suspicion quant à la laïcité de Bayrou. Ce sont ses propositions pour des nominations, à l'époque, de membres de L'Opus Dei à de hauts postes dans des rectorats. Le doute s'analyse non seulement suivant ses interventions mais également sur l'opacité de ce mouvement religieux qui est répertorié comme secte par une commission parlementaire belge http://www.prevensectes.com/opusdei.htm
L'Opus Dei, l’" OEuvre de Dieu ", mouvement qui cultive le secret depuis ses origines est incriminé comme étant souvent sectaire et politiquement à droite. Par ce refus de toute transparence, l’Opus Dei excite la curiosité et l’hostilité, suscitant même quelquefois des fantasmes de complot (Alain Vircondelet, Jean Paul II, Julliard, Paris, 1994.)
Des membres de l'Opus Dei avaient été nommés recteurs des Académies de Nice et de Créteil. Sur proposition de François Bayrou, le Conseil des ministres avait nommé le 13 mai 1996 Gérard-François Dumont recteur de l'Académie de Nice, et Maurice Quenet recteur de l'Académie de Créteil.
Gérard-François Dumont, membre éminent de l'Alliance Population et Avenir (cf. RV 96/0030), chroniqueur à L'Homme nouveau, expert occasionnel auprès du Conseil pontifical pour la Famille. C'est un fanatique pourfendeur de l'immigration musulmane et de la liberté sexuelle. Il est réputé surnuméraire de l'Opus Dei.
Maurice Quenet, juriste, fut directeur des études de Saint-Cyr-Coètquidan (1983-86), puis recteur de l'Académie de Nantes (86-90). Après un passage au cabinet de François Fillon, il était devenu professeur de droit à Assas et à Rennes. Réputé membre numéraire de l'Opus Dei, il a récemment rejoint le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers. (source voltairenet.org)