Caractériel ou pire ?

Publié le par jps

Dans les locaux de France 3 le 18 mars à 19h30, peu avant le début de France Europe Express où sarkozy est à l’honneur. En salle de maquillage tous les fauteuils sont déjà occupés par les autres invités de l’émission. On demande donc à sarkozy de patienter. C’est un crime de lèse-majesté. Il pique aussitôt une de ses colères coutumières et hurle : : "Je ne veux pas attendre plus longtemps, je veux me faire maquiller tout de suite". Nouveaux hurlements d’un Sarkozy déchaîné : "Mais enfin, il n’y a personne pour m’accueillir. La direction n’est pas là ? Ce n’est pas normal. Qu’est-ce qu’ils font ? Qui suis-je pour être traité ainsi ?" […]  on s’en va" […]   "Personne n’est là pour m’accueillir. Toute cette direction il faut la virer. Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ça ne va pas tarder". Tels sont les propos menaçants que Sarkozy a tenu envers la direction de France 3 dans les couloirs du siège de France Télévisions le 18 mars (source: Le Canard enchaîné.) Nous savons déjà que s’il parvient au pouvoir s’en est fini du peu d’indépendance qui  reste aux médias. Pourtant je croyais que sarkozy avait  "changé". Il apparaissait calme, cool, zen, dominant son agressivité, maîtrisant son impulsivité, contrôlant son tempérament coléreux, afin de donner une image rassurante qui ne correspond  aucunement à la réalité. Chassez le naturel et il revient au galop. En fait, il est toujours aussi coléreux, impulsif, agité et agressif.

Un thérapeute (excusez-moi, j’ai oublié de noter son nom) à écrit à son sujet : « Il  (sarkozy) présente les principales caractéristiques d’une névrose paranoïaque: très grande susceptibilité, ego surdéveloppé de façon pathologique, très grande méfiance envers autrui, jugement altéré, etc… »  Lorsque la névrose se transforme en psychose sous l’effet du stress (ce qui n’a pas encore été le cas, mais qui peut arriver) alors il y a danger. Ce n’est pas vraiment ce genre de "qualités" qu’on attend d’un homme qui aspire à la plus haute fonction à la tête de l’Etat. Il faut une certaine maîtrise de soi pour diriger un pays et par conséquent être susceptible d’avoir à gérer de graves crises qui demandent d’autres réactions que des crises de nerfs. Peut-on prendre le risque de lui confier le bouton des armes nucléaires  ?

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