Sarkozy veut une France à son service alors que Ségolène veut être au service de la France
Sarkozy n’a-t-il pas justifié auprès de ses proches au printemps 2004 son retour au Ministère de l’intérieur par souci de se protéger des attaques … de sa propre famille politique en vue de sa future campagne présidentielle ? N’a-t-il pas instaurer une police politique (1 ), diligenter un contrôle fiscal à l’endroit de personne qui le critique (2), dispenser allègrement les deniers publics pour son épouse et lui-même (3), utiliser ses fonctions pour quelques avantages (4 ) subordonner les médias (5 et 6) , inquiéter les magistrats récalcitrants (7) et etc… (voir mes autres posts) Ségolène est une personnalité ayant un sens aigu de l’Etat. Elle veut renforcer le pouvoir du parlement alors que Sarkozy ce sont ceux du Président qu’il veut accroître. Pour prouver sa volonté d’ouverture et de ne pas enfermer le pouvoir dans les mains d’une seule idéologie, elle souhaite donner la présidence de la Commission des Finances à un membre de l’opposition (Discours de Villepinte, 14 février 2007).Cela constitue plus qu’un signe fort, c’est une concession volontaire remarquable qui n’a pas été reprise par ses adversaires. La démocratie participative, elle en a déjà donné l’illustration non seulement en tant que Présidente de région mais également lors des débats participatifs. (1) http://poly-tics.over-blog.com/article-5467506.html (2) La maison d’édition (Fayard, Vent d’Ouest-Glénat) de la bande dessinée virulente envers Nicolas Sarkozy écrite et dessinée par Cohen, Malka et Riss " La face Karchée de Sarkozy " a subi un contrôle fiscal. D’autres contrôles à l’encontre de personnes s’étant opposés à M. Sarkozy, sont soupçonnés d’avoir été diligentés par le candidat UMP, notamment lorsqu’il était ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie en 2004. (3) Note adressée au sous-directeur de la logistique du ministère des Finances selon laquelle " toute demande de Cécilia Sarkozy devait être honorée et qu’il ne soit jamais fait référence aux problèmes de coût ou de disponibilité de crédits ", révélée par Le Canard Enchaîné, le 5 mai 2004.