Le modernisme de Ségolène

Publié le par jps

Le temps, où le peuple réclamait un chef, est révolu. Le peuple est désormais adulte ! Il ne veut pas être dirigé par la contrainte. Cette vision conservatrice de l’époque Taylorienne ou de K. Lewin, (1959), qui estime  que l’homme a besoin de faire partie d’un groupe, d’un clan, est passéiste et rétrograde. Pourtant cet autoritarisme et ce communautarisme semblent être le fondement des propositions électorales de sarkozy

Le peuple recherche un bon manageur, qui respecte le besoin de chacun et être reconnu en tant qu'être humain. La France vaut mieux qu'un politicien ambitieux. Les français valent mieux que des promesses faites par un menteur (http://poly-tics.over-blog.com/article-4820003.html ) et qui bien entendues seront non tenues. Sarkozy  est avant tout guidé par un égo surdimensionné et par une ambition qui est, avant tout, personnelle. Les Français ne veulent plus de solutions imposées, des programmes aux bénéfices de privilégiés et des boites à recette qu’ils n’ont pas choisies.

Ségolène propose la démocratie participative. Cette manière de diriger consiste avant tout à faire émerger des solutions d'un débat démocratique grâce à une ouverture d’esprit, une capacité d’écoute, et un sens du dialogue.

Cette pratique rappelle, mais à l’échelle nationale, les modes de conduites participatifs de Tom PETERS et Robert WATERMANN (1982). Sa recherche porte, avec volonté et ténacité, sur les valeurs partagées car elle sait, comme John ADAIR, que  50% des motivations viennent des individus (comme en écho à P. Hermel –1988).

La démocratie participative c’est croire à l’efficacité collective où la dimension humaine est au cœur des préoccupations, ce qui se traduit par, la prise en compte des spécificités des personnes, et,  par l’acceptation et l’exploitation des différences. Les individus sont respectés et traités en adulte. La compétence, l’action et l’imagination de chacun constituent la force principale de l’action où les responsabilités de chacun sont clairement définies. En favorisant la créativité, l’initiative et la prise de responsabilité, l’innovation est encouragée.

Appréhender la politique de cette manière modifie les relations et les rapports au quotidien des citoyens (considération, épanouissement, implication). Les choix qui sont, in finé définies par la dirigeante, sont alors plus réalistes et garantissent des performances accrues, grâce à une  plus grande efficacité due à la forte adhésion des citoyens.

La concertation avant toute décision !

Publié dans Ségolène

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