Le « bashing » continue !

Publié le par jps

A l'occasion d'un appel téléphonique à Ségolène, Gérald Dahan se faisant passer pour le Premier Ministre québécois  a fait la remarque suivante  " C’est comme si nous, on disait, ben, que la Corse soit indépendante ". Ségolène (soi-disant=car Ségolène ne l'a pas confirmé) aurait répondu "  les français ne seraient pas contre, d’ailleurs ".

Pour le maire de Bastia, Emile Zuccarelli, “Ce n’est que la provocation d’un humoriste qui ne fait pas mystère de sa proximité avec Nicolas Sarkozy“, dit-il, dénonçant dans un communiqué un “coup bas”(également classer sarkosyste par un sarkozyste  http://sarkozy62.skyblog.com/6.html)

Au sujet de la souveraineté du Québec,  Jean-Pierre Chevènement , explique le silence des poids lourds de la droite,  par le fait que plusieurs ont déjà fait des déclarations semblables. "Le sentiment naturel de tous les Français est de regarder avec sympathie leurs cousins d'Amérique, a-t-il déclaré sur les ondes de LCI. Ségolène Royal n'a rien fait d'autre que rappeler ce qu'avaient dit le général de Gaulle, Jacques Chirac, Philippe Seguin, Alain Juppé et beaucoup d'autres."

En ce qui me concerne, je rappelle précisément sur la réponse de Ségolène à Dahan, et en comparaison : Qu'à la question (interview accordée, il y a quelques années,  au nouvel Observateur) " Donc si les Corses veulent leur indépendance qu'ils la prennent? ", Raymond Barre avait répondu " Qu'ils la prennent, et que dans le même temps nous révisions les conditions dans lesquelles nous apportons notre concours financier à la Corse. Cela nous coûte trop cher " Qui s’est offusqué de cette réponse ?

Au surplus et en toute objectivité, Ségolène n’a pas dit " je " ne serais pas contre mais "  les français ne seraient pas contre " d’autant que lors de son dernier passage en Corse elle a déclaré que " la Corse fait, évidemment, partie intégrante de la République".

Illustration supplémentaire du " bashing " sarkozien qui consiste à pousser des cris d’orfraie dès que l’adversaire prend la parole, l'avilir avec dédain en employant le plus souvent possible les expressions " bourde ", " gaffe ", " imprécisions ", "légèreté ". Répéter qu’elle n’a pas de programme (malgré les données, nombreuses, figurant sur le site Désirs d’avenir et l’existence du programme du PS).

Arrêtez de parler des faux problèmes et parlez enfin de ce qui intéresse réellement les Français !

Publié dans presidentielles 2007

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